Avec les Freeland Soldiers.

Kushana avait donné son vieux fusil à Léon et lui avait promis de revenir le voir pour lui donner de ses nouvelles.
Puis, comme Ali, elle comptait se reposer avant les épreuves à venir.

Kushana suivait Ali, heureuse d'avoir trouvé les Freeland Soldiers et un nouveau fusil.

Kushana s'était occupé des chevaux, elle avait pris tout son équipement pour faire la route.
Elle proposa à Ali de retourner voir le vieux Léon. Elle espérait qu'il puisse leur donner des informations sur la route à suivre.

Kushana essaya d'en savoir plus: " Pourriez vous nous conseiller une personne à consulter pour savoir quel chemin emprunter? Quelqu'un qui aurait déjà fait le voyage et qui aurait une carte en sa possession?"

" Je comprends. Pourriez vous nous indiquer une boutique où nous pourrions trouver des vêtements chaud? "

Kushana remercia Léon puis sortit du magasin pour se rendre dans la rue commerçante. Ils iraient ensuite au belvédère pour étudier le chemin à suivre.

"Bonjour, nous cherchons des vêtements chauds et si possible légers pour aller au sommet des montagnes."

Kushana fut emballé. Elle en acheta deux, un pour elle et l'autre pour Ali.
Après une prise de congé en bonne et due forme, Ali et Kushana se rendirent au belvédère.

Si Ali arriva en haut de Paris street, essoufflé mais en haut, il n'en était pas de même pour Kushana qui fut obligée de s'arrêter avant le sommet, pliée en deux et s'accrochant à la rambarde. La respiration coupée, la vue et l'ouïe brouillées, le sang battant les 400 coups à ses tempes, elle était en train de faire une sorte de malaise. Heureusement, quelqu'un vint à son aide, elle sentit qu'une sorte de masque était appliqué sur sa bouche et son nez et elle put l'instant suivant respirer de l'oxygène. Reprenant ses esprits, Kushana vit quelques personnes autour d'elle dont un homme, vêtu d'une sorte de blouse bleue pâle qui tenait une bouteille métallique reliée au masque.
Allez-vous mieux, mademoiselle? Demanda-t-il. Vous venez de faire un mal des montagnes; c'est souvent fréquent chez ceux qui viennent des 'plaines' et qui s'aventurent sans entraînement vers le belvédère.
Sortant une petite boite de carton de sa poche.
Tenez, ce médicament vous aidera à vous remettre. Vous prendrez un cachet matin, midi et soir pendant trois jours et il n'en paraîtra plus rien de ce malaise.
De son côté, Ali était arrivé en haut du belvédère, et de la terrasse panoramique, il regardait les alentours. Et il remarqua alors, au nord-ouest, un élément de décors insolite: à une distance certaine de la ville, il y avait un tronc. un gros tronc d'arbre brisé voici longtemps par la foudre et dans lequel avait été sculpté un ours debout. D'où était le jeune homme ce détail avait à peine la taille d'un grain de riz dans le vaste décors mais il l'avait remarqué. Et la forêt alentour semblait travaillée de mains d'hommes.
Trop peu naturel pour que ce ne soit qu'une coïncidence, des hommes vivaient par là-bas.

Kushana fut surprise par ce mal des montagnes dont elle n'avait encore jamais entendu parler. Elle accepta les médicaments et remercia l'homme à la blouse pâle. Elle décida de rester là où elle était pour se reposer en attendant le retour d'Ali.