Re: Les débuts de MJ_Stalk

par **MJ_Stalk** Sam 1 Déc - 0:18

C'est plus un jeune ado qu'un petit enfant, à y mieux regarder. Il semble avoir à peine 12 ou 13 ans, mais lorsqu'il s'approche, son pas assuré et son regard d'acier lui donnent presque des airs d'adulte. Lorsqu'il s'approche, vous remarquez qu'il porte une tenue de l'armée de terre, qu'un pistolet est accroché à sa ceinture et qu'il tient un gros casque entre ses mains. Il s'adresse à vous avec la voix dure et froide des vieux chefs militaires.
- Vous êtes calmes. C'est bien. La plupart du temps, nos prisonniers ont peur à leur réveil, et ceux qui ont peur n'ont rien d'intéressant à dire, puisqu'ils diraient n'importe quoi pour retrouver la liberté. Je ne vais donc pas avoir besoin de me servir de ça, ajoute-t-il en sortant un poing américain en argent de sa poche. Puis il attrape une chaise et s'assieds face à vous, en vous fixant tour-à-tour dans les yeux. Son regard à quelque chose d'inquisiteur, d'oppressant même, qui vous mets encore plus mal à l'aise et accentue votre déjà fort sentiment de précarité
-J'vais être très clair. Si je vous avais laissé à mes hommes, vous auriez déjà un joli trou bien rond à la place du cerveau. Vous me devez votre putain de vie, est-ce clair? Alors on va passer un marché : vous allez répondre bien gentiment à mes questions, sans me raconter de cracks, et en échange, je ne vous ferait pas exécuter sur la place publique. Deal?

par **Theo** Sam 1 Déc - 0:22

Théo comprenait qu'il allait falloir la jouer serrer, bien qu'une foule de questions lui envahisse le crâne, il laissa couler les paroles du jeune homme et hocha la tête en signe d'assentiment. D'ailleurs il ne voyait pas trop ce qu'il aurait eu à cacher, de plus Théo ne mentait pas, c'était dans sa ligne de conduite, alors dire la vérité lui serait facile, pire : il serait sûrement crédible.

par **MJ-Athan'Shetek** Sam 1 Déc - 3:06

Rémi comprenait que le jeune ne plaisantait pas; qu'il fallait être dur pour survivre dans cette ville. Aussi est-ce sans la moindre trace d'ironie qu'il répondit.
Deal. Nous n'avons rien à vous cacher.

par **MJ_Stalk** Sam 1 Déc - 16:03

Le jeune militaire continue : - Bien. On va commencer par les présentations : Qui êtes-vous, et qu'est-ce que vous venez foutre ici? il s'empare de son pistolet, avant d'ajouter - Ah, et pour ceux qui ont une mémoire courte : me racontez pas de conneries.

par **MJ-Athan'Shetek** Sam 1 Déc - 16:30

Moi, mon nom est Rémi. Etant sans famille, sans la moindre attache dans ce monde, je marchais par les routes pour voir où mon destin se réaliserait. Il y a quelques temps je suis arrivé dans cette ville où j'ai été accepté par un groupe qui ne cherchait qu'à survivre ici. Jusqu'à hier où nous avons croisé un gang rival, des embrumés et deux drones. Et apparemment je suis un des rares survivants. Mais j'ai aussi croisé cet homme qui est sûrement aussi seul que moi et nous essayions de trouver un abri pour la nuit dont mes compagnons m'avaient parlé. Manque de chance, nous ne l'avons pas retrouvé et dans la nuit noire, nous avons espéré trouver un refuge à la première lumière venue; et c'était la vôtre. C'est aussi bête que ça.

par **Theo** Sam 1 Déc - 18:15

Théo qui ne savait pas mentir dit d'instinct la vérité :

-Je m'appel Théo et je viens dans cette ville afin de trouver les tentures de l'apocalypse. Selon moi elle sont la raison de tout le mal qui règne ici, et je compte bien l'éradiquer.

Théo avait balancé ça tout droit, d'un ton sérieux et déterminé, il ne reniait pas sa mission au premier type qui se pointait avec un pistolet. On allait bien voir si sa bonne étoile était du bon côté aujourd'hui.

par **MJ_Stalk** Sam 1 Déc - 23:27

Le jeune homme eut un sourire ironique. - T'as de la chance, Rémi, on a vu votre grabuge sur la Grande Place et notre... informateur, nous parlait de deux survivants qui se seraient échappés. Oui, je parle bien du gars que vous avez "laissé crever", selon ses dires. Pour ce qui est de la tapisserie, des allumés qui, comme toi voulaient la retrouver, on en a vu passer des tonnes. Passer, mais pas revenir. Ou bien sous une forme... différente. Mais bon, si ton but dans la vie c'est de crever pour des chimères du passé alors... j't'en empêcherais pas. Par contre, je dois m'assurer que vous êtes bien des mecs réglos, v'voyez? Alors on va faire un p'tit jeu.
Il tape deux fois dans ses mains. Trois autres enfants entrent dans la pièce, vêtus de la même manière que celui qui vous interroge. L'un traîne un homme bâillonné et visiblement épuisé. Un garrot bande sa jambe. L'enfant le laisse à genoux, face à vous, tandis que les autres vous libèrent de vos liens. Leur "chef" vous tend le pistolet. L'homme se fait retirer son bâillon.
- V... vous aviez dit que je serais libre si je vous disait tout!
- T'inquiètes pas, mon bonhomme, on va te libérer bientôt rétorque le gamin en vous fixant. - Butez-le. C'est la seule preuve que j'ai de votre "bonne foi".
Théo : tu reconnais l'homme à genoux devant toi : il s'agit du survivant qui se traînait sur la place, celui que vous n'avez pas aidé.
Rémi : t'as déjà vu ce mec. En fait, c'est à cause de lui que tu t'es retrouvé dans cette galère : il faisait partie du gang rival qui a buté la plupart de tes potes.

par **MJ-Athan'Shetek** Dim 2 Déc - 7:51

Théo, tu sais te servir d'un pistolet? Pas moi.
Rémi tremblait d'avance au coup de feu à venir. Il souhaitait bien voir cet homme mort mais si on lui avait donné le choix il aurait préféré une autre arme.

par **Theo** Dim 2 Déc - 14:45

Théo resta tout aussi droit qu'à son accoutumé et déclara d'un ton clair :

-Je ne tuerai pas cet homme pour votre plaisir. je ne suis pas responsable de vos lois et de vos besoin. Je sert la cause du Bien, même si cela doit me couter la vie.

Puis il ajouta pour être clair :

-Je préfère mourir fidèle à mes idées que de passer le reste d'une existence à savoir que je les ai renié.

Il n'y avait aucun défi dans la voix ni dans le regard, juste l'assurance de ceux qui savent ce qu'ils sont.

par **MJ-Athan'Shetek** Dim 2 Déc - 15:58

D'un côté, Rémi ne put s'empêcher d'admirer la résolution de Théo; mais de l'autre il devinait que ce jeune chef attendait autre chose et de plus il connaissait ce prisonnier pour être ennemi et anthropophage. Surtout anthropophage. Bref quelqu'un qui s'abaissait moins qu'un humain et qui à son point de vue méritait le sort qui lui était promis. Aussi dit-il d'une voix ferme:
Rendez-moi mon piolet et je le tue ainsi.

par **MJ_Stalk** Dim 2 Déc - 23:47

Le gamin prend un instant pour examiner la situation. Il s'adresse tout d'abord à Théo :
- Tu veut crever pour des idées? Putain. Merde. Des allumés, j'en ai vu passer, mais jamais un seul n'a été foutu de me sortir des conneries pareilles. Mais bon, si c'est ton choix... Puis il se tourna vers Rémi.
- Tu sais, ce qu'il y a de beau avec un pistolet... D'un geste, il dégaina son arme et tira une balle unique dans la tempe du pauvre hère agenouillé devant vous.
-... C'est que ça fait du boulot propre. Le test est passé, bienvenu parmi nous. On va vous rendre vos... affaires, mais vos armes resteront à l'armurerie jusqu'à votre départ. Vous pouvez vous balader ou vous voulez, mais sachez une seule chose : ici, les plus forts commandent, les plus faibles se taisent et obéissent. Il fit ensuite volte-face, laissant la cellule ouverte. Ses suivants récupèrent le cadavre encore chaud, tandis qu'un dernier vous emmène jusqu'à une cellule voisine, où se trouvent toutes vos affaires excepté vos armes. Vous finissez par sortir du bâtiment, et découvrez, dehors, plusieurs dizaines d'enfants-soldats gardant ce qui semble être une ancienne caserne militaire. L'inscription "école du génie" est encore visible sur un panneau à l'entrée, et un drapeau flotte au vent, arborant un symbole : un crâne portant un casque militaire, deux fusils d'assaut paré de deux fusils d'assaut croisés en-dessous

par **MJ-Athan'Shetek** Lun 3 Déc - 2:59

Rémi n'avait pu s'empêcher de faire un bond en arrière en tremblant lorsque le jeune garçon avait tiré. Puis, comprenant que lui et Théo étaient libres (dans quelle mesure?) il savoura l'air du dehors. Par contre maintenant il y avait des questions qu'il se devait de poser à son compagnon.
C'est quoi cette histoire de tenture? C'est pour ça que tu veux aller au château?

par **Theo** Dim 9 Déc - 11:18

Théo s'expliqua sommairement, il savait qu'il ne servait à rien de trop donner de détail puisque toute cette histoire reposait sur des "croyances". or Théo n'était pas là pour convertir les gens, il s'en tenait à ce qu'il croyait être sa vérité et ça n'allait pas plus loin. Le fait que d'autres personnes croient en autre chose ne le dérangeait absolument pas, il demandait juste qu'on le laisse penser selon son désir et suivre la voie de son destin.

-Je pense que tout le malheur qui est sur cette ville vient d'une tenture qui repose au fond du chateau. Et aussi difficile que soit ma quête j'irai là bas et trouverai le moyen d'héradiquer le Mal.

C'était simple, clair et concis ! Puis il alla vers cette cour afin d'apprendre un peu plus sur ses geôliers. Une fois le tour fini il chercherai à sortir afin de mener à bien la mission qu'il s'était fixé.

par **MJ_Stalk** Mar 11 Déc - 23:53

Vous descendez l'escalier qui mène à la cour. Au moment où vos pieds touchent le sol, une grosse voix vous interpelle derrière vous : - Hé vous là! Les civils! J'peut savoir ce que vous foutez ici et pas à votre place? Vous vous retournez. Celui qui vient de parler est un jeune homme d'à peu près 16 ans, l'air patibulaire mais avec une carrure suffisante pour étrangler 2 ou 3 bœufs à mains nues. Une étoile dorée brille sur sa poitrine, accrochée à sa tenue de militaire.

par **Theo** Ven 14 Déc - 21:21

Théo sentit que ce n'était pas le moment de faire le malin, il s'excusa :

-Oui, je ne sais pas trop où est la place des civils, on vient d'arriver.

Sourire pincé :

-D'ailleurs que peut on faire ne tant que civil ? On peut sortir ?

par **MJ_Stalk** Dim 23 Déc - 2:06

- C'que tu peut faire, mignonne? répondit le molosse avec un sourire cynique. L'instant d'après, une mandale vient frapper la tempe de Théo, qui tombe au sol, sonné. - Déjà, m'appeler "maître", et te souvenir de ne PLUS JAMAIS oser me regarder dans les yeux. T'es qu'un déchet, une sous-merde trop faible pour survivre, et bien trop pitoyable pour crever. Tu cherches du boulot? Eh bah j'vais t'en donner! Sur ces mots, il attrape Théo (encore sonné, rappelons-le) par le col et lui montre un vieux grillage, derrière lequel plusieurs immenses chiens grognent et aboient.
- Tu vas filer à bouffer aux bêtes. J'ai oublié d'te dire : elles font pas de différence entre toi et la viandaille que tu leur donne. Bonne chance, "civil". Et il te repousse avant de partir dans un grand éclat de rire moqueur. Tu te relèves et regarde autour de toi : tout le monde à vu la scène, et personne ne dit rien. Les militaires te considèrent simplement avec amusement, et certains (les plus jeunes) regardent l'autre avec un mélange d'admiration et de respect, que tu as du mal à saisir. Puis ton regard s'arrêta sur le "chef" de cette petite troupe, celui qui vous avait accueillis.
- Qu'est-ce que tu fous encore là, le civil? Dit-il d'une voix puissante et autoritaire. On t'a donné un ordre, et t'es trop faible pour le refuser, alors tu obéis!

par **Theo** Dim 23 Déc - 15:51

Théo commençait à comprendre qu'il était bien mal tombé. Mais loin de se démoraliser ou de baisser les bras, il s dit que cette épreuve devait être nécessaire pour atteindre son but. On est illuminé ou on ne l'est pas. Il se dirigea donc vers la "viandaille" et essaya de raisonner au mieux pour donner cette barbaque aux chiens sans se faire mordre.

par **MJ_Stalk** Ven 4 Jan - 0:36

Prenant ton courage à deux mains, tu t'avance vaillamment devant les quatre puissants molosses, qui sont parqués dans un enclos. Mais au moment même où tu mets la main sur un des gros morceaux de viande qui gisent dans un seau à côté de la porte, l'un des molosses pousse cette dernière d'un puissant coup de pattes et se jette sur toi. Tu n'as même pas eu le temps de dire "merde" que sa puissante mâchoire se referme sur ton avant-bras et te plaque au sol. Les autres chien sortent à leur tour et t'encerclent. On dirait bien que pour pouvoir nourrir ces bêtes, il va te falloir... "attendrir" quelque peu la viande.

par **Theo** Dim 6 Jan - 17:15

Théo tenta de garder son sang froid et balança la viande le plus loin possible dans la cage afin d'avoir une chance d'en sortir vivant. Si le combat devenait inévitable il chercherait à se mettre contre la grille ou mieux dans un coin qui lui permette de ne pas se faire encercler et d'attraper n'importe quoi qui ressemble à un bâton afin de s'en faire une arme qui correspondrait à ses savoirs faire(*).

(*) qu'il puisse user de ses dons au bâton

par **MJ-Athan'Shetek** Sam 12 Jan - 22:12

Rémi avait 'subi' la scène sans pouvoir dire quoi que ce soit. De toute façon c'était inutile. Alors il fit la seule chose possible en la circonstance: obéir. Mais les molosses n'étaient pas faciles. Rémi se dit quand même qu'il ne pouvait pas ne pas porter secours à Théo. Donc il se saisit d'un sceau à viande et l'agita un instant sous les truffes des chiens avant d'en jeter le contenu dans l'enclos.
Petits, petits, petits. Mangez donc celle-là, elle est meilleure!

par **MJ_Stalk** Mar 19 Fév - 18:02

Théo : Le molosse qui t'avait mordu se jette de nouveau sur toi, mais tu lui décoches un coup de bâton "chancelant" qui, s'il ne l'envoie pas au sol, l’empêche de réitérer son exercice de croquignolade.
Rémi : par chance, tu parviens à capter l'attention de 2 molosses qui s'élancent sur le bout de viande que tu viens de lancer. Les 2 autres restent concentrés sur vous, et se rassemblent devant la porte.

par **MJ-Athan'Shetek** Mar 19 Fév - 18:11

Deux sur quatre de distraits, voilà un joli résultat même si, évidemment, il reste les plus teigneux du coup. Rémi sentit qu'avec eux il allait falloir montrer qui était le plus fort, il s'élança sur celui qui lui faisait face dans l'idée de l'empoigner et de le rentrer dans l'enclos que ça lui plaise ou non. Quitte à le bousculer quelque peu.

par **Theo** Mer 20 Fév - 0:04

Théo fut heureux de voir qu'il n'avait pas eut à subir de dommages, ces chiens n'étaient pas si terribles. Evidemment ce n'était pas une raison pour trainer dans le coin et il s'approcha de la sortie tout en frappant de son arme de fortune les clébards qui lui barraient le passage.
Il comptait sur l'instinct de meute pour que ces animaux comprennent qui était le plus fort !

par **MJ_Stalk** Mer 20 Fév - 1:03

Après quelques tours de bras, une bonne dizaine de morsures esquivées et quelques coups de bâtons, vous parvenez à rentrer les bêtes. Ces dernières, dépitées, se lancent dans l'exercice suivant : déchiqueter avec application les morceaux de viande que vous leur balancez. Quand vous vous retournez, le gros imbécile qui vous a demandé de "nourrir les bêtes" revient, l'air à la fois furax et impatient. Visiblement, il semble déçu que vous vous en soyez tirés si bien.
- Bravo les artistes, maint'nant on sait qu'en plus d'être des connards, vous êtes des connards inutiles! Pas foutus d'nourrir 3 clebs sans s'faire béqu'ter! Eh bah pour vot'peine vous allez...
Une sirène d'alarme retentis soudain, l'interrompant net. Derrière le portail d'entrée, un gamin en tenue de camouflage surgit du dehors, courant à en perdre haleine. - ALERTE! ON NOUS ATT... Une détonation retentis, suivie d'une balle qui lui perfore le thorax et le cloue au sol, à à peine deux pas du QG. D'un pas vif, le chef de la troupe crie ses instructions.
-Tout le monde à son poste! Sortez les jumelles, masques à gaz pour tout le monde! puis, s'adressant à vous : - Et vous les deux comiques restez pas là les bras ballants! Soit vous savez tirer soit vous vous planquez mais rendez-vous utiles!

par **MJ-Athan'Shetek** Jeu 21 Fév - 20:23

Malheur! une attaque à l'arme à feu!
Rémi sentit sa peur le reprendre de plus belle; il chercha alors des yeux une bonne cachette.
J'y pense, ils vont peut-être accepter de me rendre mon piolet du coup?
Il prit aussitôt le chemin de l'armurerie, enfin si elle était bien dans le même niveau de bâtiment que la pièce où ils avaient été retenus, Théo et lui.

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