Razzia chez les pères solaires

Quelle horreur !! Comment ai je pu faire ça? Les yeux dans le vague, Nausicaä restait silencieuse, perdu dans le néant intérieur de son être... les voix de Drick et Piêmni étaient lointaines, assourdies par la résonance mortelle des coups de feu.

La tuerie terminé, elle suivi le groupe machinalement.
Devant la porte blindée, la vision du corps ensanglanté de sa victime polluait encore son esprit et l'empêchait d'avoir un raisonnement claire. Manifestement, elle ne serait d'aucun aide pour le moment.

 Tuer ou être tué… quelle farce ! Et je sacrifie au dieu Sang. Peut-être mon passé de doc… Heureusement, maintenant, j’ai le Précieux !
 L’esprit obscurci par ces pensées morbides, je suis le mouvement sans rien dire, jusqu’à la porte.
 « Les cardinaux ? C’est quoi ? Vos chefs ? Combien il en reste ? »
 Franchement, l’idée de les laisser égorger leurs esclaves ne me gêne pas plus que ça… mais je préfère éviter de le dire devant ceux qu’on vient d’épargner.

On aurait du en garder un en vie pour l'interroger... temps pis on fera avec. Drick avait compris il y a un moment que dans le monde ou il ce trouvait il fallait faire des choix et que ces choix il fallait les assumé.

Drick demanda a l'un des esclaves :

Vous connaisser l'ouverture du mecannisme ?

HRP : on a fouiller les père soleils aprés les avoir mit hors d'état de nuire ?

 Égorger les esclaves ? L’idée me fait un peu mal au cœur, mais après tout… c’est la loi de ce monde. Bien sûr, j’aimerais pouvoir les sauver, mais c’est eux ou moi.
 Je me tourne vers mes compagnons :
 « Je sais pas s’ils bleufent, mais ils ont abattu tous leurs atouts en disant ça. Maintenant, si on reste, ils seront obligés de mettre leur menace à exécution pour ne pas passer pour des débiles et… s’ils le font, ils auront plus personne en otage, donc plus aucun moyen de pression sur nous. Donc c’est pas à leur avantage, d’avoir dit ça.
 « Je pense qu’on devrait leur dire qu’ils sont pas en position de discuter : d’une part, on leur dit que la vie de leurs esclaves, on s’en fout. Même si c’est faux, ils sauront pas si on bleufe. Et surtout : on va construire un rapport de force en notre faveur. »

 « Oui, Eudes, je sais. »
 Je me tourne ensuite vers les anciens esclaves des papis solaires qui nous ont accompagnés.
 « Ils ont moyen de voir ce qu’on fait ? Des caméras ou je sais pas ? »

Sinon, il y a des explosif ? ou un moyen de contourner et de faire un trou par l'un des paroi ou il y a la salle ? en plus de l'effet dde surprise il ne sattenderons pas a une attaque venu d'un coté qu'il ne defendon pas !

 Dans le doute, s’il y a des caméras, même si elles fonctionnent pas, on va s’arranger pour les neutraliser.
 Je repère donc les (fausses ?) caméras indiquées par les esclaves et m’arrange pour les détruire. Après quoi, je fais signe à Jane de venir avec moi et des esclaves près de la porte. Je me mets alors à gueuler pour être entendu de l’autre côté.
 « Qu’est-ce qu’on en a à foutre, que vous les tuez ? Surtout que si vous le faites, vous êtes en position de faiblesse, plus d’otage ni rien… Nous, on a déjà coupé la langue et une main à un qui a essayé de nous prendre en traitre. Et on va bientôt s’en occuper d’un autre. Je m’adresse à vos esclaves : révoltez-vous contre les pères solaires et vous aurez la vie sauve. Toutes les dix minutes, si vous entreprenez rien pour nous aider, on tranchera un membre à un des vôtres. »
 Je pointe une arme sur la tempe d’un des esclaves.
 « Toi, là ! à genoux ! Jane, vas-y, sors ton sabre et saigne-le comme un porc ! »
 De la main, je fais signe à ma camarade de faire passer son sabre au-dessus de la tête du pauvre gars qui doit bien se demander ce qu’il doit croire. Mais j’ai suffisamment vu Jane manipuler sa lame pour savoir qu’elle atteindrait une mouche précise parmi dix en vol.
 Pour le rassurer, je lui chuchote quelques mots : « T’as intérêt à beugler de douleur comme jamais, sinon on te donnera des raisons valables de le faire. »

 Je me tourne vers les autres, d’un air interrogateur.
 « Quand le vin est tiré, il faut le boire, mais… c’est pas ma guerre. Honnêtement, j’aime pas ces vieux chnoques, mais de là à les tuer s’ils se rendent… on peut toujours les laisser partir avec un petit peu d’eau et des armes avec presque plus de munitions. »

Nausicaä c'était remise de ses émotions et avait suivit la suite des événements.
Elle répondit à Piemnï: " Ok pour l'eau mais pas question de leur laisser des armes. "

Quelle froideur dans ces propos...
Nausicaä détourna le regard un instant, puis elle interrogea l'assistance à voix basse: " Il y a eu suffisamment de morts aujourd'hui. Vous ne trouvez pas? "

Faite comme vous voulez , faudrait pas qu'il essaye de revenir en s'alliant a d'autre personnes. Puis marquant un temps d’arrêt il ajouta au père soleil Sinon votre histoire de bombe dans la tête c'était juste pour nous faire marché ?

 [HJdR] Ulysse staïle, la Jane !

 La violence gratuite de Jane me dérange un peu.
 D’un autre côté, si on les abandonne dans le bush, sans eau, sans munitions… c’est comme les tuer. Mais peut-être méritent-ils plutôt cette mort lente et pitoyable que celle, rapide et propre, que propose Jane.
 « Je pense qu’on perd notre temps pour des gens qui n’en valent pas la peine. »
 Je me tourne vers les esclaves.
 « Vous en dites quoi ? Vous voulez les achever vous-mêmes ? Ou vous préférez ne pas vous abaisser à leur niveau de bestialité et les laisser errer dans le bush ? »

 « C’est vendu ! »
 Je hausse les épaules en direction de Jane. Après tout, à quoi sert de combattre les docs et les pères solaires, si c’est pour être aussi sanguinaire qu’eux.
 Lorsque les vieux sortent entourés de leurs esclaves, je leur demande de libérer les otages.
 « Et je le demande poliment pour le moment, mais vous êtes pas en position de négocier, donc mieux vaut obéir avant que ma camarade vous le demande moins poliment. Vous pouvez dire merci à vos esclaves, d’ailleurs : c’est eux qui nous ont dissuadé de vous tuer. On va donc vous laisser dans le bush avec de quoi survivre quelques jours. »
 J’évite soigneusement de leur dire combien de jours de vivres ils auront et tais l’absence d’armes et de djipe.

 La réaction des esclaves me prend de court et je suppose que c’est aussi le cas des autres. Je n’aurais pas pensé qu’ils réagiraient ainsi, surtout après nous avoir dit qu’ils préféraient les abandonner dans le désert plutôt que de les tuer.
 Je n’entreprends toutefois rien pour les sauver. Ce qu’ils ont pu faire me fait trop penser aux docs pour que j’éprouve la moindre sympathie à leur égard. Quand bien même j’ai pu être un doc, moi-même, auparavant. Un sourire narquois à la bouche, je les regarde se faire tabasser, tout en caressant le précieux, dans ma poche.

 Une fois les anciens esclaves calmés, je les repousse posément pour m’approcher de leurs victimes et essayer de voir s’il y en a un qui serait encore en état de parler.

Nausicaä s'approcha du groupe pour essayer de les calmer et cria: "Arrêtez !! Ne les tué pas !" Elle interpella du regard les villageois qui étaient venu avec elle en espérant qu'ils fassent quelque chose pour stopper leurs camarades.