Re: Elisyum, acte 3: Une naissance dans la douleur.

par **MJ-Athan'Shetek** Mer 15 Avr - 0:21

Le lieutenant-colonel se contenta d'un regard mauvais. Une fois son bras gauche retiré, John fut conduit aux étages supérieurs du bâtiment. Plus précisément jusqu'à une double porte sur laquelle s'affichaient en grand le symbole et la devise de la police militaire: un aigle tenant la foudre dans ses serres et donc les mots La loi est l'ordre. John comprit: il allait être en présence du commandant-général Sherridan, chef de la police militaire et l'un des hommes les plus influents d'Elysium. La double porte fut ouverte et John se retrouva dans le bureau de ce militaire d'exception, vétéran de guerre et d'une rigueur sévère. Celui-ci tournait le dos à John, regardant par une fenêtre.
Inutile de saluer, sergent-major Bankman. Et je vous permets de vous asseoir.
Earl J. Sherridan était un homme de belle carrure, sportif accompli malgré un âge bien avancé (on le disait proche de 80 ans, s'il n'avait pas déjà franchi cet âge). Ses cheveux et sa moustache (joliment fournie) étaient blanc de neige. Il quitta la fenêtre et vint s'asseoir à son bureau.
Parlons franchement, d'homme à homme, John Bankman. Vous voir ici ne m'enchante pas et précisément, si cela n'avait tenu qu'à moi, vous n'y seriez pas. Je vous dispense de me nommer par mon grade, monsieur suffira bien. Savez-vous exactement pourquoi vous êtes là?
Le commandant-général avait posé cette question sur un ton qui laissait comprendre que lui connaissait la réponse et qu'il voulait voir ce qu'il en était de son interlocuteur.

par **John** Mer 15 Avr - 0:58

John savait qu'il devait nier la réelle raison de sa visite ici; sans preuve, rien ne pouvait lui arriver. Une fois dans le bureau du fameux Sherridan ou unstoppable Earl comme on l'appelle dans la troupe, John sentit qu'il allait passer un sale quart d'heure.

" Je ne sais pas monsieur, je suis ici parce que j'ai visité mon ami mais apparemment vous avez un autre avis sur ce sujet"

par **MJ-Athan'Shetek** Mer 15 Avr - 2:03

Méfiant, n'est-ce-pas? Ou bien vous n'avez pas complètement conscience de la quantité d'ennuis que vous êtes en train de vous faire. Je tiens d'abord à vous rassurer sur un point: vous avez en moi un allié; soyez-en sûr. Avez-vous remarqué ce qui est anachronique ici?
John fit le tour du bureau du regard. Il ne trouva rien à dire au premier abord, mais en y regardant mieux...contrairement à l'usage 'conseillé' dans presque toutes les couches de la société élisienne, il n'y avait pas de portrait du first secretary. Du moins pas celui de Harold Blackmane. Au dessus de la cheminée, se trouvait le portrait de Jonas Bankman, le père de John, orné d'un crêpe noir.

par **John** Ven 13 Nov - 1:38

En regardant l'image de son père John fut ému mais il essayé de caché ses émotions. Il tourna sa tête vers le commandant-général et lui disait

" Vous l'avez bien connu mon père ? J'ai que peu de bon souvenir de lui. Il était plus présents pour Elysium que son propre fils. Le devoir avant tout, disait-il avec un peut de sinisme, je lui en veut pour ça, peut-être a tort "

par **MJ-Athan'Shetek** Ven 13 Nov - 2:36

Oui, je l'ai bien connu. Nous étions excellents amis malgré ou peut-être à cause de notre différence d'âge. Et il est vrai que s'il a eu l'étoffe d'un grand homme d'état, il n'a pas été forcément le père qu'il aurait dû. Je lui en faisait souvent le reproche (amertume dans la voix à cette phrase). Donc, parlons de vous. Vous êtes ici parce que j'ai reçu l'ordre de mener une enquête sur votre supposée insubordination. Bien sûr je connais la véritable raison de cet ordre et entends y obéir au strict minimum. Ne vous inquiétez pas pour moi, j'ai un poids politique certain qui m'évite des 'désagréments'; mais vous y êtes plus vulnérable, je vous préviens. Seulement, dans la mesure du fait que je me dois de savoir ce que pourrait faire un militaire qui soit illégal par rapport à son corps d'armée, je souhaites que vous me disiez à quoi avez-vous consacré ces derniers jours. Mais je ne peux vous forcer à dire l'entière vérité.

par **John** Ven 13 Nov - 3:08

John ne fait toujours pas confiance à 100% au commandant-général, il se trompe peut-être sur ses intentions mais ne lui raconte qu'une partie de la vérité.

"J'ai accéder au rapport d'autopsie de mon père suite à un indice d'une personne qui m'est proche. Après l'avoir lu au complet un détail me sautait à l'œil, un numéro. J'ai réussi à le joindre et me voisi ici pour rencontrer cette personne. Le regard d'un air sérieux . Le décès de mon père ne semble pas être un accident".

par **MJ-Athan'Shetek** Ven 13 Nov - 3:20

Le commandant-général fut visiblement choqué.
Pas un accident? Il est mort d'une crise cardiaque!
Earl Sherridan se releva et fit les cent pas dans son bureau.
Il n'aurait pas osé? Ou alors c'est pire que ce qu'il me semblait. Mais en y réfléchissant bien...Les événements récents seraient de nature à confirmer...Non, si c'est vrai, il FAUT l'arrêter au plus vite.
Il revint s'asseoir.
John, je ne veux pas forcément connaître tous les détails mais ce que tu viens de m'apprendre remet tout à plat. Dis-moi juste quelles sont tes intentions immédiates, et franchement, s'il te plait. Si je puis t'aider d'une manière ou d'une autre je n'hésiterai pas; mais j'ai besoin que l'on joue franc-jeu entre nous.

par **John** Ven 13 Nov - 23:16

Le regardent d'un air sérieux John pose tout ses cartes dans le jeu, all in.

Les institutions élitiste de l'Elysium nous on mène droit dans le mur vers une dictature de l'oligarchie de l'œil de la station. Mon père était un réformateur qui fut engloutis par le système et mourut, trahie par ce système. Le partie crée par mon ami améliorera peut-être les choses mais pour l'instant rien n'empêche le first secret de s'attaque par tout les moyens à mon ami.

Mon plan "Les libérateurs" prévoit d'unir dans une organisation secrète composer de fonctionnaires, marines, policiers etc... Notre objectif sauvegarde la démocratie d'Elysium par tout les moyens. Et j'ai besoin de toi pour m'aider.

par **MJ-Athan'Shetek** Sam 14 Nov - 10:38

Tu as tout mon appui, John. Pour protéger Elisyum et en mémoire de ton père, je t'aiderai de toutes mes forces, quitte à désobéir franchement aux ordres de Blackmane.
Sherridan réfléchit un instant.
Déjà, je peux te faciliter l'accès à la clinique des Saules. Je ne sais pas qui tu veux y voir mais je te soutiens dans ta démarche. Méfie-toi quand même, il y a des hommes tels que le lieutenant-colonel Dalton qui sont des sbires du first secretary et je n'aurais pas forcément toute autorité sur eux.

par **John** Dim 15 Nov - 21:22

Je te remercie de ton conseil je vais me méfie de lui. Ce dont j'ai besoin c'est 3 carte d'accès de haute priorité pour les Saules, des blouses de medecin, un véhicule non traçable et une carte du bâtiment avec l'emplacement des caméras de sécurité. Dans la chambre 712 se trouve la personne avec qui je dois prendre contact. Mon plan c'est de l'exfiltré de la Saules et de le mettre en sécurité. Avez-vous la possibilité de couper l'électricité des Saules ?

par **MJ-Athan'Shetek** Lun 16 Nov - 3:37

Tu auras tout cela. Et pour l'électricité, oui j'en ai les moyens. Je t'enverrai le message Odyssée lorsque tout sera prêt.
Se relevant et tendant la main:
Je ne vous retiens pas plus, sergent-major Bankman. Récupérez votre bras et faites que je n'ai plus à vous revoir dans ce bureau!
Officiellement bien sûr, tu peux venir quand tu veux, je serais toujours là pour toi.

John lui serra la main, sortit donc et, après être passé à l'infirmerie se faire réquiper de son bras bionique, retrouva ses deux marines qui l'attendaient à leur voiture.

par **John** Lun 16 Nov - 9:56

Merci, merci pour votre aide. Lui serre la main. On se reverra bientôt commandant-général.

Après avoir rejoint ses hommes il retournait voir son ami afin de connaître les étapes suivantes de ca campagne et savoir si il a besoin d'aide. Si ça n'est pas le cas il retourne préparer l'extraction du patient des Saules.

par **MJ-Athan'Shetek** Lun 16 Nov - 10:55

En arrivant chez Frantz, il trouva celui-ci visiblement bien inquiet mais aussi, à ce moment, bien soulagé.
Ah, John; enfin te voilà. Je me faisait un sang d'encre à essayer de savoir ce qui t'arrivais. La communication entre nous a été coupée au moment où Sherridan te demandait "Méfiant, n'est-ce-pas?" Et depuis, impossible de te joindre, toujours directement le message "Un problème technique est apparu. Votre correspondant est injoignable." Que s'est-il passé?

par **John** Jeu 19 Nov - 15:14

En voyant l'inquiétude de Frantz, John commençait à Rigoler afin de le mettre à l'aise.

"Frantz je vais bien, j'ai juste eu une longue discussion avec le commandant-général et il était un ami de mon père, nous n'avons rien a craindre. Que c'est t-il passé pendant mon absence, y a t-il du nouveau de ta campagne ? "

par **MJ-Athan'Shetek** Jeu 19 Nov - 16:16

Alors la campagne se présente bien pour l'instant. J'ai fait commencer l'impression de notre fiche de programme, dressée en commun par notre équipe dirigeante et les premières cotisations de sympathisants arrivent. Je crois bien que les Centristes ne trouvent plus de moyens légaux pour nous arrêter. C'est maintenant que les périls commencent et je vais avoir besoin de toutes tes compétences.
A ce moment, le visiophone sonna. Frantz alla décrocher.
Allo? ... Oui, lui-même. ... Ah, Monsieur Macchione! Un plaisir de vous entendre. ... Bien sûr, il est là. ... Pour 50 000? Oui, je suis d'accord. ... Demain midi. Pas de problème. ... Au revoir, donc, Monsieur. Au plaisir.
Il revint la mine réjouie.
Ca bouge, ça bouge. Nous avons notre déjeuner d'affaires avec le capo.

par **John** Ven 20 Nov - 23:26

John ne fut pas aussi content que Frantz, cette opération allait être délicate et John ne pouvait pas se permettre de faire des erreurs. Un faux pas de sa part voulais dire la mort d'une personne comme sur le terrain.

" Frantz, on va bien se préparer. Je te fournirai un gilet pare-balles pour ta sécurité. Il sera conçu pour être mince et le moins visible que possible. Même les yeux du capo ne pourront le repérer."

John donna alors les ordres à ses hommes, La vigilance pendant ces prochaines 24 heures sera accrue, pas question que Frantz soit attaqué en ce moment. Le caporal Thoma et la plupart des marines se mirent en veille autours de la maison. N'ayant rien à faire de plus, John repartit vers sa caserne avec la compagnie de deux marines, ceux qui l'avaient accompagné plus tôt dans la journée. Arrivant à ce qui est son foyer, John vit un attroupement semblant l'attendre: une douzaine d'hommes et de femmes, autours de quatre hummers, se présentèrent à lui. Une femme, surtout, la quarantaine, le caractère marqué et l'attitude d'une tigresse qui sait qu'il peut y avoir des ennemis partout. John reconnut en ces personnes l'équipe privée que son ancien officier mettait à sa disposition.

Lieutenant Lemuel, moi et mes hommes sommes à vos ordres sergent.

par **MJ-Athan'Shetek** Mer 7 Avr - 16:36

En tout et pour tout, le groupe était composé de sept hommes et cinq femmes, dont la lieutenante Lemuel était la plus gradée. A peu près toutes les spécificités du métier des combats étaient représentées: le tir, bien sûr, au pistolet, au fusil, à la mitrailleuse; mais aussi les arts martiaux, les armes blanches...Certains aspects encore plus spécialisés n'étaient pas oubliés non plus, il y avait un électronicien-informaticien et une experte des explosifs "Pour désamorcer d'éventuelles bombes; qui sait ce dont seront capables vos adversaires?"
En bref le capitaine Price avait vraiment sélectionné une équipe polyvalente et compétente.

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