1-Médicale Evasion

Les règles du jeu pour ce Tome 1 : <par ici>

1

La vache, le mal de crâne ! Un truc incroyable, jamais t’aurais cru que ce soit possible d’avoir la tête aussi douloureuse, à croire qu’un mec défoncé t’as coulé du plomb liquide dans la cervelle. Tu tentes d’ouvrir les yeux, c’est difficile, paupières à moitié collées, même ça, ça fait mal. Après quelques tentatives tu te rends compte que t’es allongé dans une pièce éclairée par un simple néon crépitant. Murs blancs et sales, pas de fenêtres, une simple porte fermée à la vitre fumée donnant sur un couloir à la lumière faiblarde. En essayant de bouger un peu, tu découvres que l’un de tes bras est relié à une perfusion et que ta main est menottée aux barreaux du lit où l’on t’as mis. Un vieux lit grinçant aux draps relativement propres vus le lieu, un oreiller sous ta tête, et rien d’autre dans la chambre, même pas une chaise ou un truc comme ça, on dirait une cellule à y bien réfléchir ...
De l’autre main tu touches ton crâne et découvre qu’il est bandé sur le dessus. Rien qu’en l’effleurant tu sursautes sous la douleur et te cambre sur ton lit.

Après quelques minutes, tu commences à te redresser un peu comme tu peux, et à moitié assis, tu tentes d’appréhender un peu mieux le milieu environnant. Aucun bruits alentours à par le désagréable grésillement du néon qui te vrille les tympans. Une odeur âcre t’envahie les narines. Un mélange de renfermé, de moisi et d’antiseptique mal dosé, javel et tout ce qui pourrait évoquer un hôpital au fond d’une cave. Tu as vraiment très mal à la tête, partout à l’intérieur, pas un millimètre cube n’est épargné, une vrai torture.

Tu regardes un peu hagard ton corps, tu es vêtu d’un simple bas de pyjama bleu lavasse. Pas de traces, pas de coups, pas de cicatrices apparentes, aucunes marques … Tu as une curieuse impression : l’impression que tu découvre ce corps, en essayant de rassembler tes souvenirs tu constates dans un frisson que rien ne te revient, comme si tu avais perdu la mémoire, tout est flou et obscur. Tu as beau essayé de comprendre comment tu es arrivé là, impossible. Rien, le néant, le noir, ou le blanc plutôt, enfin, un blanc dégueulasse et qui pu le formole. En essayant de te rappeler ton nom une vive douleur te transperce le crâne et te clou sur ton oreiller cradingue. Tu abandonnes cette partie de l’enquête pour l’instant, ce n’est pas une priorité finalement.

Tu n’as aucune idée d’où tu es, tu ne sais plus vraiment qui tu es, la seule chose dont tu es sur, c’est que les gens qui t’ont mis là ne sont surement pas tes amis. Loin de là … Tu sais que tu vis dans un monde extrêmement cruel et sans pitié, mais là, ça prend une drôle de tournure …

Peu à peu tu reprends tes esprits et tu commences à comprendre qu’il va te falloir sortir d’ici au plus vite, ça c’est sur. Survivre : en voilà une bonne priorité. Tu arrives à combattre la douleur et fini par analyser un peu mieux la situation. En gros tu es menotté sur un lit d’hôpital ou de prison, vêtu d’un simple bas de pyjama, le crâne bandé, une perfusion dans le bras. Le seul point positif que tu trouves à tout ça, est que tu es vivant. C’est déjà pas mal.



A peine as-tu fini cet angoissant tour d’horizon de ton avenir, que tu entends des pas dans le couloir, ils viennent dans ta direction. Tu vois une silhouette derrière le verre fumé, la poignée de la porte bouge lentement. « On » ne t’a pas abandonné … Peut être aurait-il mieux valu ? Tu ne vas pas tarder à le savoir.

-Vas-tu rester à demi assis dans ton lit pour voir qui va entrer ? Tu pourrais surement en savoir plus sur le lieu et les intentions de ceux qui t’y ont emmené ? Dans ce cas va au  87
-Préfères-tu faire semblant d’être toujours endormi, ce sera plus facile pour sauter à la gorge de celui ou celle qui vient prendre de tes nouvelles. Dans ce cas vas au 75

2

Tu réussis à refouler le singe au fond de sa cage et à en verrouiller la porte. Galère le macaque ! Tu écoutes d’une oreille attentive les alentours … Rien, apparemment ce petit combat n’a pas attiré de monde. Tant mieux.

-Il ne te reste à présent plus qu’à poursuivre tes investigations. Va au 134

3

Tu ouvres la porte et vois avec horreur six ou sept types autour d’un corps pendu au plafond par les pieds. Le malheureux est en train de se faire torturer par les autres qui semblent prendre ça pour un joyeux très divertissent.

Ça empeste l’alcool et la fumée de pétard, tout le monde est bien défoncé, enfin, chacun à sa manière.

A peine as-tu ouvert la porte, que les gars te repèrent et se mettent à rire de plus belle. Drrière la porte, un type que tu n’avais pas repéré te file un grand coup de taser sur la tête : tu t’écroules !

Tu vas finir pendu au plafond …  C’est une très vilaine mort ça ! Mais quelle idée d’aller te jeter dans la gueule du loup ?

-Va au 100

4

C’est vraiment horrible, tu sens la douleur t’envahir, après la tête c’est le cou, puis les poumons … Tu t’évanouis en conduisant. La moto fait trois tonneaux …

-Va au 100

5

La cabane juste à coté de toi est en feu, à l’évidence ça va attirer du monde. Tout en faisant extrêmement attention et malgré le stress et la fatigue, tu réussis à escalader le portail jusqu’en haut. Une fois perché, tu sautes et te retrouves enfin libre !

S’en suit une énorme explosion, c’est la guérite qui vient de sauter, sans le portail pour te protéger tu aurais certainement été soufflé.

Juste devant toi une route en plein milieu d’une sorte désert, il ne te reste plus qu’à courir. Car pour la discrétion c'est raté, pour sûr tu vas avoir du monde à tes trousses.

Le jour commence à se lever, il va te falloir faire vite.

-Va au 65

6

Tu te relèves précipitamment, tu viens surement d’être repéré, et on te tire dessus au mortier, ou a je ne sais quoi de lourd. Il ne va pas falloir traîner. La cabane est en feu, ça va se jouer à quelques secondes. Tu jettes un coup d’œil au tableau de commande du portail, ça n’a pas l’air si simple !

-Vas-tu essayer de voir comment ça marche, il doit bien y avoir un bouton quelque part ? Va au 142
-Vas-tu sortir vite fait et escalader ce portail et fuir au plus vite. Va au 150

7

Tu chuchotes deux trois mots pour lui dire que tu n’es pas un ennemi et que tu pourrais l’aider. Tu tapotes un peu les barreaux mais il ne se passe rien. L’ « enfant » reste recroquevillé au fond de sa cellule. Quelque chose de curieux se dégage de lui, une sorte d’aura de panique et de chaos, c’est très flippant. Ton sixième sens te dit que tu ne vas rien tirer de bon de ce curieux gamin, qui n’en est peut être pas un d’ailleurs. Tout cela rend ce lieu encore plus mystérieux et inquiétant.

-Vas-tu insister ? Va au 165
-Vas-tu abandonner ? Va au 134

8

Dans le noir total tu commences à monter les escaliers, après deux coudes, ils débouchent sur un nouveau palier. Il ressemble à s’y méprendre à celui de l’étage inférieur : sombre, sale, peut être juste un peu moins puant. Ici les odeurs médicales ont été remplacées par celles de bouffe grasse et fumées d'herbe. Il n’y a guère plus de lumière, mais suffisamment pour que tu puisses distinguer à peu près ce qui s’y passe.

Sur ta droite il y a un couloir parallèle à celui du dessous, il est éclairé lui aussi avec une ampoule nue, il semble facile d’y rester discret. Sur ta gauche, il y a une grosse porte en fer avec un écriteau que tu as du mal à déchiffrer d’où tu es. Et en face un autre escalier qui se dirige vers le haut.

-Va faire un choix d’exploration au 115

9

C’est malin ça ! Mourir en essayant de forcer une porte vitrée, vraiment pas banal comme décès. Bon, c’est que tu devais déjà être bien faible. On va dire que tu es passé au travers ...

-Va au 100

10

Le singe est bien plus puissant que tu ne le croyais, il te griffe méchamment.

Tu perds 2 pt de vigueur.

-Si tu en meurs, va au 59
-Sinon il te faut poursuivre ce combat idiot, le singe ne te lâchera plus ! Va au 105

11

Le type paraît gêné, il bafouille un peu et un tic nerveux lui déforme l’œil droit. Il répond d’une voix nasillarde :

-heu, vous venez de subir une grave opération, heu … on vous a sauvé la vie … attendez, je vais vous faire une injection, vous devez avoir très mal … Allongez vous s’il vous plaît. Je vous expliquerai tout après.

Il farfouille dans sa poche et en tire une seringue qu’il commence à préparer, puis il s’approche de ton bras valide non attaché.

-Vas-tu le laisser faire, c’est vrai que si cette douleur pouvait se calmer ce serait plus cool pour parler ensuite. Va au 72
-Ou au contraire, tu ne le sens pas ce type, et tu attends qu’il s’approche bien de toi pour lui coller un pain, et l’étouffer sous ton oreiller. Va au 108

13

Tu commences à escalader le grillage. Tu remarques qu’il est parcouru par un fort courant électrique. Cette phase finale de ton évasion risque d’être très dangereuse.

-Tu poursuis tout de même sur cette lancée ? Va au 118
-Tu redescends immédiatement et change d’avis. Va au 172

14

C’est hyper trop compliqué pour toi tout ce fourbis. L’électronique ça n’est pas ton truc. Il ne reste donc que deux solutions :

-Tu arraches tous d’un coup sec, advienne que pourras ! Va au 170
-Tu redescends et cherches a faire autrement. Va au 77

15

Tu entends des tirs mais tu arrives à sauter sans être touché. Dans un roulé boulé douloureux, tu prends tes jambes à ton cou et fuis le plus vite possible.

-Va au 65

16

Juste au dessus du boîtier, il y a une des petites lumières qui éclaire pas si mal l’entrelacs de fils. Après quelques minutes où tu essaie de comprendre ce qui se passe, tu finis par trouver celui qui te paraît être ‘le bon’. Tu tires dessus et hop ! Incroyable, la porte s’ouvre. Soit tu étais bien calé en la matière dans ta vie d'avant, soit t'as d'la chance dans ton malheur.

Tu ne perds pas de temps et fonces à l’extérieur.

-Va au 183

17

Le type est costaud, et en plus il sait sait se battre même défoncé. En quelques coups bien placés il se retourne et t’envoie valser dans la chambre. Puis il te plaque au sol et te rend la monnaie de ta pièce. Il te colle deux ou trois grosses baffes dans la tronche puis t’étrangle en quelques secondes …

Tes souffrances n’auront pas été très longues.

-Va au 100

18

Le drone évite habillement ton attaque, en retour il t’envoie une méchante décharge électrique qui te paralyse. Tu t’écroules et perd conscience.

Et c’est la sensation d’une seringue qui te pique le bras qui te réveille, mais pas pour longtemps. Tu sens un produit froid s’écouler dans tes veines … Au revoir ! Il ne faut pas se rater face à un drone ! En deux mille deux cent vingt-deux, la technologie, c'est pas de la merde.

-Va au 100

19

Tu attends que le type soit à ta portée, et surgissant d’un coup tu lui envoies un grand jet de flammes en pleine face.

Tente une épreuve d’adresse niveau 10

-Tu réussis, va au 136
-Tu rates, va au 147

20

D’un coup sec tu lui tranches la gorge avec ton scalpel. La vache, ça coupe méchamment ce truc ! En quelques secondes une marre de sang couvre le sol, heureusement pour toi il n’y a personne d’autre dans la chambre. Tu prends le premier bout de tissu qui te tombe sous la main et éponge au mieux toute cette hémoglobine. Après avoir souillé plusieurs draps et oreiller, le carnage est presque dissimulé.

-Va au 96

21

Malgré tes efforts, la fatigue et le stress te rattrapent, et le contact avec le grillage fini par te faire perdre prise. Tu dégringoles alors d’un coup en te collant la face sur la ferraille, ton pauvre corps n’y résiste pas et tu meurs électrocuté en quelques secondes.

-Va au 100

22

Tu tentes de fuir, mais à peine as-tu fait un premier pas qu’une décharge électrique te paralyse sur place. Tu t’écroules …

Et c’est la sensation d’une seringue qui te pique le bras qui te réveille, mais pas pour longtemps. Tu sens un produit froid s’écouler dans tes veines … Au revoir ! Il ne faut pas fuir devant un drone !

-Va au 100

23

L’opération s’avère un peu plus délicate que prévue. Il va te falloir user de toute ta force pour y arriver.

-As-tu un bâton de cornac ? Va au 139
-Tu n’en as pas va au 178

24

Tu remarques que le grillage doit être parcouru d’un très intense courant électrique. Heureusement pour toi, tu as les protections nécessaires. Tu arrives après quelques efforts à faire une brèche suffisante pour sortir en rampant.

Tu t’aplatis comme une crêpe, et finis par enfin sortir de ce lieu de malheur ; mais à peine as-tu pris le temps de savourer cette première seconde de liberté qu’une sirène retentit derrière toi, des lumières s’allument et c’est le branlebas de combat dans la base ! Tu as été découvert, ou du moins ta fuite a été repérée.

Il te faut courir à présent !

-Va au 65

25

Une moto a tôt fait de te rejoindre, et son conducteur est armé ! La première détonation ne te fais rien, mais tu entends la balle siffler à tes oreilles, ce ne doit pas être un mauvais tireur.

-Vas-tu foncer dans les rocailles pour t’y cacher et pourquoi pas, essayer d’attraper le type sur sa moto ? Va au 85
-Tu continus à courir le long de la route ? Va au 80
-Tu as un lance-flammes, tu te retournes, attend que le type te fasse face et lui tir dessus, va au 144