1-Médicale Evasion

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Tu entr’ouvres la porte de ta chambre, et découvres un couloir miteux, les murs sont du même blanc sale, et de nombreux tuyaux courent au plafond. Eclairé par une simple ampoule à nue, tu peux voir plusieurs portes. Trois ressemblant à la tienne, une du même coté avec de la lumière, et deux en face plongées dans le noir. Plus loin, de ton coté une porte sans fenêtre, et en face une sorte de salle avec une vitre à mi-hauteur d’où s’échappe une plus vive lumière avec, te semble t-il quelques personnes. Tout au bout c’est tout noir, peut-être un hall plus spacieux ? C’est assez difficile à dire d'où tu te tiens.

-Va au 132

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Tu n’es pas armé, mais que diable ! Tu te jettes sur l’un des gardes et tente de l’étrangler. Hélas pour toi son copain est vif comme l’éclair, et d’un coup de couteau il te tranche la gorge. Dommage. Si prêt du but !

La prochaine fois essaie de trouver au moins une arme de fortune ! Ce qui est encourageant, c’est que tu y es presque arrivé ce coup ci.

-Va au 100

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Tu sorts enfin de ce bâtiment ! L’air frais te fait un bien fou, tu respires un bon coup.
Bien que tu ais survécu à bien des ennuis, tu n’es pas tiré d’affaire, loin de là. Tu analyses rapidement la situation : devant toi il y a une moto, ce serait peut-être pas mal pour fuir. A environs cent mètre il y a un grand portail de fer, il suffirait de l’ouvrir pour passer avec la moto et tchao tout l'monde. Seulement, il y a une sorte de poste de gué avec de la lumière et manifestement du monde dedans, à surveiller cette issue.

En élargissant ton regard, tu remarques que le campement est entouré d’un grillage. Il serait surement possible d’essayer de le franchir dans un coin sombre, à environs trois cent mètre sur ta droite, il y a une zone vraiment noire.

Et au dos du camp, tu vois une sorte de mirador de fortune qui surplombe l'ensemble d'environs quatre ou cinq mètres. C'est de là que quelques projecteurs éclairent plus ou moins les lieux. Y a-t-il quelqu’un dedans ? Des armes ? De la lumière ? C’est un mystère.

Quoi qu’il en soit il te faut prendre une décision avant que ton évasion ne se remarque :

-Tu prends une moto et fonce vers le portail de fer, tu réfléchiras sur place à comment l’ouvrir ? Va au 84
-Tu vas directement au portail de fer mais sans la moto, à pied on est plus discret. Va au 164
-Tu parts dans l’ombre pour tenter de franchir le grillage dans la zone noire. Va au 190

184

Arf ! C'était trop tentant. Tu enfiles les sangles et noues la ceinture, c’est assez lourd ce truc au final. Puis tu saisies le tuyau et allume la petite flamme de réserve. La main sur la manette, tu aurais presque hâte d’avoir à t’en servir ! Attention, ça va chauffer à présent.

Tu perds quand même 2 pt d’adresse en raison de l’encombrement

Et note Lance Flamme dans ta liste de matériel.

-Retourne dans le couloir pour continuer ton exploration. Va au 135

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En faisant bien attention de ne rien renverser et de ne faire aucuns bruits, tu fouilles un peu partout. Toutes ces machines sont d’un niveau technologique incroyable, cela contraste avec ce lieu miteux. Au final il n’y a pas grand-chose d’intéressant, disons rien d’utile pour ta fuite. Il n’y a aucune fenêtre, et aucunes autres portes, c’est un cul de sac.

Tu trouves tout de même le long de la table d’opération un scalpel qui a été oublié. Tu peux le noter dans ton équipement. Ce n’est pas l’arme la plus dangereuse qui soit, mais c’est mieux que rien.

A présent que choisis-tu ?

-Profiter de ce lieu qui semble calme pour te reposer un peu ? Va au 146
-Ou préfères-tu ressortir et retourner dans le sombre hall ? Va au 79

186

La porte est fermée, et vue la serrure il va t’être impossible de faire quoi que ce soit. Apparemment le garde mangé est sous clé, à croire que les militaires sont rationnés. Est on en temps de guerre ? Une question que tu remets à plus tard.

Il ne te reste d’autres choix que d’aller voir ailleurs.

-Va au 115

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Ton poing lui arrive en pleine figure, le type est sonné. Dans un geste circulaire, tu lui colles la tête sous ton oreiller et appuis de toutes tes forces. Quand il s’agit de survivre on en trouve toujours plus qu’on ne croit. Comme ce docteur n’est pas très costaud, tu réussis à l’achever en assez peu de temps. Tes douleurs se réveillent, c’est atroce, tu as l’impression qu’une bombe explose en permanence dans toute ta tête.  

-Va au 48

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Tu t’approches de la cage et découvres qu’au fond il y a une sorte de bête avec des bras et des jambes, un peu comme un gorille pas velu et à la peau blanche … Il est totalement recroquevillé sur lui-même, tu essaies de t’approcher encore et avec horreur tu comprends qu’il s’agit d’un enfant. Lui aussi a la tête bandée. Il est vivant, tu l’entends respirer. Prostré, tu ne sais pas s’il t’as vu.

-Vas-tu le laisser là et retourner à tes investigations ? Va au 134
-Vas-tu essayer de l’appeler pour voir si tu peux l’aider ? Va au 7

189

Le type te regarde en fronçant les sourcils. C’est vrai que tu es pieds nus, et que t’as vraiment pas une tête de doc du coin. Le gars se met à hurler en te plaquant contre le mur. Il t’envoie son gros poing en pleine face, tu n’y résistes pas et perd connaissance.

-Et c’est ta fin ! Va au 100

190

Tu te déplaces le plus discrètement possible vers une zone sombre du grillage d’enceinte. Tu te retournes toute les trente secondes pour voir si le camp bouge. Tu surveilles surtout la tour de guet, qui est l’endroit d’où tu risques le plus de te faire repérer. Mais non, rien, apparemment tu n’es pas encore découvert ! Tu arrives donc devant ce fameux grillage.

-Tu as une pince coupante, va au 195
-Tu n’en as pas, va au 172

191

Quand tu entres dans la pièce les animaux se mettent à geindre et se ratatiner aux fonds de leurs cellules. Il n’y a pas grand-chose d’intéressants, quelques seaux d’une saleté repoussante, un robinet d’eau dont personne n’a envie d’essayer de savoir si elle est potable, et des sacs de sables. Tu finis quand même par trouver un bâton avec de l’acier au bout, un genre de pique de cornac dont tu pourras te servir comme arme. Tu peux la noter dans ton équipement. Finalement ça valait peut-être le coup de se boucher le nez quelques instants.

A présent, tu préfères :

-Continuer à supporter cette pestilence pour détailler un peu mieux ce que contiennent les cages ? Va au 166
-remonter là où ça « pue normalement », va au 176

192

Tu t’asseyes une minute sur le lit et souffle un peu.

Tu regagnes 2 pt de Vigueur.

Après tu ne vas pas trop traîner, il y a quand même un cadavre sous le lit et tous ses copains dans le bâtiment, faudrait pas qu’on te trouve là !

-Retourne faire un autre choix, va au 96

193

Le type a du mal à comprendre qui tu es, manifestement il est sous l’emprise de l’alcool, ou d’une drogue, ou des deux à la fois. Il bredouille deux trois trucs, comme s’il voulait essayer de discuter, mais avant qu’il n’ait finie la synthèse de son analyse tu lui sautes dessus en le repoussant violemment dans sa chambre. Le gars titube et tombe à moitié à la renverse.

-Vas au 114

194

Tu va discrètement vers la baie vitrée, juste derrière : ta liberté. Enfin, pas tout à fait, en t’approchant tu vois que le bâtiment où tu te trouves doit se situer dans une sorte de base. Il y a d’autres bâtiments, et surtout un grillage d’enceinte. D’où tu es, tu ne vois qu’une seule issue gardée par une sorte de guérite où il y a de la lumière.

Par contre, ce qui est pas mal, c'est que juste derrière le grand carreaux, tu remarques trois motos. Garées juste à coté, ce sont de grosses cylindrées, ça pourrait être pas mal pour se sauver ça ! Peut-être pas très discret par contre, tout dépend de ta philosophie. Mais tu n’en es pas tout à fait là, car il va te falloir l’ouvrir cette fameuse baie. En regardant un peu autour des panneaux de verres, tu vois une sorte de boitier électrique, surement une commande électrique.

-Va au 77

195

Tu sors ta pince et t’apprête à entailler le grillage.

-Tu as des gants de cuir, va au 24
-Tu n’en a pas, va au 152

196

Te voilà dans le grand hall d'entrée du bâtiment, que décides tu :

-Explorer le petit comptoir ? Va au 56
-Aller voir la porte vitrée ? Va au 194
-Allez voir la porte en fer ? Va 133

197

D’un coup sec tu tranches la gorge de ce pauvre mammifère. Il y a du sang partout. Tu pousses sa dépouille dans un coin et met un peu de sable dessus puis reprends ton souffle. Tu regardes vite fait au fond de sa cage, il n’y a rien de spécial.

Un beau gâchis.

-Il ne te reste à présent plus qu’à poursuivre tes investigations. Va au 134

198

La porte finie par céder. Ouf !
Tu peux enfin récupérer ce fameux lance-flammes. A en juger le poids des bouteilles il ne reste plus grand-chose dedans, il faudra y aller avec parcimonie. En même temps, cette arme a un aspect dissuasif non négligeable ! D’un autre coté, tu ne pourras plus rester aussi discret, et plus question de te faire passer pour un docteur, même avec une blouse blanche.

Disons que c’est une histoire de philosophie.

-Vas-tu t’équiper de ce lance-flammes ? Va au 184
-Préfères-tu le laisser là et retourner dans le couloir ? Va au 135

199

Tu te relèves précipitamment et frappe le drone :

-Avec un lance-flammes ? Va au 74
-Avec un scalpel ? Va au 42
-Avec un pique de cornac ? Va au 28
-Avec tes seules mains car tu n’as rien d’autre ? Va au 18

200

Le jour se lève, et malgré la fatigue et les blessures tu te sens revivre. Tu ne sais pas d’où tu viens, ni où tu vas, mais quelque chose tout au fond de toi te dit que ton avenir t’appartient.
La route qui s’étend devant toi semble se perdre à l'infini, et où quelle te mène elle a le mérite de t'emmener loin de ce curieux centre medico-militaire d'où tu as réussis à t'enfuir. Diverses questions te viennent à l'esprit : qui sont ces hommes ? Que veulent-ils exactement ? Que t’ont ils fait à la tête ? Beaucoup d'énigmes et pour l'instant aucune réponse.

En auras tu seulement un jour ? Tu n'as presque aucuns souvenirs, et pourtant tout te semble familier dans ce qui t’entoure. A y bien réfléchir, dans ta fuite tu as pu manipuler des armes, tu savais te battre, tu connaissais un peu d’électronique, et tu conduis cette moto avec beaucoup d'aisance. Bref, tu es loin d'être déconnecté de ce monde. Non, ce qui te manque, ce sont les informations sur toi, sur ton identité. Qu'est ce qui a fait que tu te retrouve attaché à ce lit d'hôpital ? Es tu un ancien bandit ? Un cobaye ? Ce monde est peut-être en guerre et tu es l'ennemie, du moins pour ce camps ci ?

Plus tu réfléchis et plus tu te dis que toute cette histoire est loin d'être résolu. Et puis tu laches un peu toutes ces réflexions pour t'abandonner à la vitesse qui te grise, au ronron du moteur, et à l'asphalte qui défile sous tes yeux. En deux mille deux cent vingt-deux, il faut savoir apprécier l'instant présent, car comme tu as pu le constater à tes depends, il peut vite changer de ton et de rythme.
Soudain, une idée qui semble remonter de très loin de ta mémoire s'impose à toi : "et si c'était ça le bonheur ?". Quelle drôle de sentiment ? Peut être le contre coup de tout ce stress ...

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